Théophile de Viau (1590 û 1626)
Libertin au verbe haut, Théophile de Viau s’exila à Londres quand le parti dévot l’accusa de publier « des vers indignes d’un chrestien tant en croïance qu’en saletez ». De retour à Paris, il est condamné au bûcher pour « crime de lèse-majesté divine ». Emprisonné deux ans, sa peine est commuée en bannissement à perpétuité. À peine libéré, il meurt d’épuisement. Son œuvre est à son image : risquée, provocante, tragique et sensuelle.